Le jeudi 25 février 2016 a été présenté au Hemp Marihuna Museum de Barcelone le REMA, Réseau National de Femmes Anti-prohibitionnistes, créé pour travailler à un changement de politique des drogues et à la régulation du cannabis en “ramant” toutes ensemble. Comme le dit leur devise: Ensemble, cultivons nous. Let’s grow together!
Dans le “monde cannabique” la femme a eu un rôle moins visible que l’homme. Les causes ayant engendré cette inégalité ne sont qu’un reflet de l’inégalité structurelle accompagnant notre société actuelle.
Pour continuer à promouvoir l’innovation sociale et pour corriger et réparer une situation d’inégalité endémique au monde cannabique, la fondation ICEERS et CatFAC proposent de réaliser le “1er Congrès de la Femme Cannabique” dans le cadre de la Spannabis 2016.
1er Congrès de la Femme Cannabique
Avec l’expérience ayant conduit à la formation du groupe de Femmes composé de membres d’associations, elles envisagent à présent de franchir une nouvelle étape, formant un grand réseau de femmes liées au cannabis issues de milieux différents, rassemblées, se rejoignant pour partager et transformer. Les femmes sont des cultivatrices, consommatrices, gèrent des clubs,dirigent des entreprises de graines, des grow shops, sont juristes, scientifiques, médecins, thérapeutes, font de la prévention, de la politique, et tant d’autres choses faisant que les femmes, par leurs expériences, apportent ainsi des perspectives très intéressantes et enrichissantes pour réaliser une analyse en partant de l’état actuel du mouvement cannabique et des défis à venir.
Les femmes pourront travailler entre elles ces aspects concrets qui devraient accompagner une future régulation intégrale du cannabis, un consensus transversal qui pourrait être puissant, pour réclamer un changement dans la politique des drogues en Espagne. Une rencontre qui permettra d’affiner beaucoup plus la nécessité de tenir compte de la perspective du genre dans les futures politiques publiques pouvant être créées en plaçant au centre les personnes et les relations de genre dans le but de transformer les inégalités existantes pour arriver, à notre niveau, à la justice sociale et effective entre les femmes et les hommes.
Le 1er Congrès de la Femme Cannabique est un projet audacieux et ambitieux qui place les femmes au centre du monde du cannabis, comme consommatrices, cultivatrices, professionnelles, activistes… elles ont la volonté de partager et d’apporter leurs points de vue, dans le but d’influencer le processus de réforme des politiques du cannabiques dans l’État espagnol.
C’est un projet audacieux car c’est la première expérience de ce type menée dans un secteur très dominé par les hommes. Ambitieux car nous souhaitons consolider ce rendez vous annuel pour en faire un lieu de débat nous permettant de donner de la visibilité au travail de la femme et faire connaître les initiatives mises en place, au niveau national comme international.
Sur ce lien vous pourrez consulter le programme de ces 10 heures de réunion tenues à l’Hôtel Villaroel de Barcelona le jeudi 10 mars 2016.
Et voici les invitées spéciales de la présentation publique de REMA à la Spannabis 2016:
- Domaine international: Lisa Campbell (Women Grow Toronto)
- Domaine activiste: Fernanda de la Figuera
- Domaine professionnel: Zoe (Kannabia Seeds) et Noucetta Kehdi (General Hydroponics)
- Domaine de la recherche: Coletta Youngers (WOLA)
À vous toutes les amiiiiies!!!
jack chirak says
Enfin une mise en avant de la femme sur la question du cannabis. Elles ont tellement à nous apporter… à quand ce genre de débats chez nous en France‚ (qui préfère rendre les gens alcoolique plutôt que de les soulager avec un pétard‚ tout en sachant que des centaine de personnes‚ medecins‚ psychologues‚ infirmiers‚ parti politique et j’en passe ont prouver mille fois que fumer un pétard tout les jours est physiquement moins grave que de boire de l’alcool tout les jours.) Mais qu’on me dise pas que c une question de moeurs‚ (la France est un des plus grand consommateur de cannabis en Europe et c bien connu.)ça à tjrs été une question d’argent‚ mais le jour ou il comprendront comment ce faire un max de pognon‚ ils arrêteront de s’en prendre au petit consommateur français‚ continnuont la lutte.